Flux RSS

Ozu et nous de Nathalie Azoulai et Serge Toubiana

Publié le

Parlons cinéma aujourd’hui ! Voici Ozu et nous de Nathalie Azoulai et Serge Toubiana.

Détails :
Éditeur : arléa
Publié le : 7 octobre 2021
Nombre de pages : 215
Prix : 19,00€

Dans ce livre, Nathalie Azoulai, écrivaine, et Serge Toubiana, journaliste et critique de cinéma, s’échangent des lettres sur un sujet bien précis : leur ressenti sur les films du grand réalisateur japonais Yasujirô Ozu qu’ils visionnent chacun de leur côté (confinement oblige !). De là débute une correspondance fascinante durant laquelle ils expriment leurs avis, leurs idées et ce qui les a marqué dans ces films si japonais. Des films muets aux films parlants, des films en noir et blanc aux films en couleur, 21 films d’Ozu seront passés à la loupe.

« De quel côté se situe Ozu ? Il se pose avant tout comme un observateur de l’évolution des mœurs de son pays, tantôt cruel, le plus souvent comique. »

Depuis quelques mois, j’ai commencé à m’intéresser au cinéma en japonais ancien, et Ozu est un réalisateur dont je n’ai vu que très peu de films, mais que j’ai sur ma liste de réalisateurs à approfondir. Même si mes connaissances en cinéma japonais sont limitées, j’ai trouvé ce livre extrêment intéressant et pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela m’a permis de me faire ma petite liste de films que j’ai envie de regarder en priorité, en fonction des thèmes abordés. Ensuite, le fait que ce soit une correspondance entre deux personnes qui ne sont pas expertes du Japon ajoute un côté plaisant : on n’est pas dans une analyse stricte, mais plutôt dans une conversation durant laquelle Nathalie et Serge vont se poser des questions et donner leurs avis personnels, et cela rend le livre accessible et m’a aussi lancé dans quelques réflexions. J’ai lu ce livre du début jusqu’à la fin, mais j’ai bien l’intention de le relire différemment : après avoir regardé un des films mentionnés, je prévois de retourner dans l’échange en question pour voir si je partage leurs impressions et pour, pourquoi pas, moi aussi faire partie de la discussion.

« Ozu n’est pas un cinéaste réaliste, mais il compose ses plans, y ajoute des touches de couleurs qui sont autant de sentiments, dessine un réel totalement abstrait pour donner davantage de puissance à l’expression des sentiments. »

Un livre agréable à lire et intéressant, que je conseillerais à ceux qui sont déjà familiers de l’oeuvre d’Ozu, mais aussi à ceux qui ne la connaissent que peu voire pas du tout. Une lecture qui donne en effet envie de découvrir de nombreux de ses films et de prendre part à cet échange !

Ma note :
7

À propos de Kevin

Living the dream in Tokyo!

Laisser un commentaire