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Cette lumière qui vient de la mer d’Hiromi Kawakami

Publié le

Je vous propose un peu de fraîcheur aujourd’hui. Voici Cette lumière qui vient de la mer d’Hiromi Kawakami.

Edition lue :
Éditeur : Philippe Picquier
Publié en grand format en : Février 2005
Publié en format poche : Avril 2008
Traduction : Elisabeth Suetsugu
Publié au Japon en : 2003
Nombre de pages (poche) : 374
Prix : 8,60€

Midori, 17 ans, nous invite ici dans son monde. Que ce soit à la maison, avec sa mère un peu irresponsable, sa grand-mère qui ne lui cache rien, et son père biologique qui fait son apparition de temps à autre, ou au lycée, avec son meilleur ami Hanada, qui décidé un jour de vouloir s’habiller en femme, ou Mizue, sa petite amie qui l’intrigue, Midori est dans un perpétuel questionnement et commence à voir le monde avec des yeux différents, des yeux d’adulte.

« En vertu de quoi a-t-on décidé que c’était un malheur de ne pas avoir de père ? »

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre lorsque j’ai pris ce roman en main, j’ai simplement trouvé le titre poétique. Alors oui, il y a des passages poétiques, mais dans la plupart du roman, on est dans un langage parlé, populaire. Ce qui n’est pas une mauvaise chose, puisqu’on suit un adolescent pour le moins attachant, qui ne semble pas être surpris par grand chose. Un vent de fraîcheur littéraire, on prend plaisir à suivre tous les personnages et leurs relations, avec pour seul fil conducteur Midori, entre enfant et adulte.

« Mizue sait toujours exactement ce qu’elle pense. Je suis certain que les contours du monde vu par ses yeux sont infiniment plus nets que le monde que moi je vois. Sans doute l’espèce de brume grisâtre qui vient parfois recouvrir mon champ visuel ne fait-elle qu’effleurer le monde de Mizue. »

Un roman qui m’a ramené à cet âge où l’on tente de se découvrir et où l’on comprend enfin qu’être unique et différent n’est pas une mauvaise chose : c’est ce qui nous définit.

Ma note :