Envie d’une petite lecture dépaysante ? C’est ce que je vous propose aujourd’hui avec Le Trou d’Hiroko Oyamada.
Détails :
Éditeur : Christian Bourgois Éditeur
Publié en : Avril 2023
Traduction : Silvain Chupin
Publié au Japon en : 2014
Nombre de pages : 160
Prix : 20,00€ (Physique) / 12,99€ (Numérique)
On suit dans ce roman Asa, une jeune femme qui vient de quitter son travail pour déménager à la campagne à cause de la mutation de son mari. Ils ont désormais les parents de son mari pour voisins. Asa va tenter d’occuper ses journées comme elle le peut, mais clairement, elle s’ennuie. Elle va donc explorer les environs, et, lors d’une de ses sorties, va, en suivant un étrange animal, tomber dans un trou…
« Lorsqu’on n’a plus d’emploi du temps, de délais à respecter, de réunions auxquelles assister, de jour de paie à attendre, toutes ces choses qui rythment une existence, c’est comme si le temps glissait entre les doigts, qu’on ne parvenait plus à le saisir. »
J’ai beaucoup apprécié ce court moment de lecture ! Un roman facile à lire, agréable, et j’ai été curieux de voir ce qui allait se passer. Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé le fait que de nombreux sujets importants soient mentionnés très rapidement dans le roman (certains sont développés, d’autres non), comme les contrats de travail en entreprise au Japon, le harcèlement moral au travail, les heures supplémentaires ou encore l’inégalité homme/femme dans la société en général. Ce sont des sujets du quotidien au Japon, mais dont on entend encore trop peu parler par les premiers concernés : les Japonais.
« Je suis tombée dans un trou. Mes jambes se sont enfoncées d’un coup et j’ai atterri sur mes pieds au fond. Frappée de stupeur, je lève la tête vers les herbes qui tout à coup s’élèvent beaucoup plus haut que mes yeux. »
Le côté loufoque de cette histoire est aussi amusant; que ce soit avec le personnage du grand-père qui ne parle pas, ne répond pas et qui passe ses journées à arroser son petit jardin, avec le personnage du beau-frère d’Asa avec qui elle a des conversations assez géniales ou avec les fameux trous qui semblent apparaître partout dans le village… En bref, on n’a pas le temps de s’ennuyer et on se surprend à vouloir en savoir plus sur cet endroit bien mystérieux dans lequel est (littéralement) tombée Asa.
Un livre que je n’ai pas lâché une fois commencé, les pages se sont tournées d’elles-mêmes pour dévoiler un endroit et des situations toujours plus étranges… Une lecture parfaite pour l’été qui arrive !
Bonjour. J’avais lu de cette écrivaine « L’usine » et je l’avais bien aimé. Il y a une inventivité et un côté loufoque, comme vous l’écrivez, dans ces livres. « l’usine » parlait des bizarreries du monde du travail et je vois que celui-ci également.
J’aimeAimé par 1 personne
J’ai « L’Usine » mais je n’ai pas encore pris le temps de le lire ! Il va falloir que je fasse ça bientôt parce que j’ai beaucoup aimé celui-ci !
J’aimeAimé par 1 personne
Bonjour
Parfait !
Je me demandais s’il devait rejoindre ma liseuse ….
Et bien ton post à répondu à ma question !
J’aimeAimé par 1 personne
J’espère que ça te plaira également !! 🙂
J’aimeJ’aime
Je l’avais repéré un librairie mais hésité car ça avait l’air de partir un peu dans la « SF ». Votre article m’a quand même décidée à le réserver à la bibliothèque. A suivre, donc.
J’aimeAimé par 1 personne
J’attends vos impressions 😀
J’aimeJ’aime
Voilà, je l’ai terminé. J’ai beaucoup aimé l’ambiance générale, le personnage principal, l’atmosphère de la campagne. Je pouvais presque entendre les criquets et autres insectes, sentir le vent, le soleil ou la pluie. Aimé aussi les thèmes du travail interim, de la maternité, des liens familiaux. Ça part un peu dans « l’étrange » mais cela reste léger. Je n’ai quand même pas tout compris la fin et reste un peu sur ma faim.
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ce retour ! Je suis globalement d’accord, les thèmes abordés étaient intéressants et pas forcés ! Ah, les fins des romans japonais… ça arrive souvent qu’on reste sur notre faim, je crois que ça fait partie de l’expérience 😄
J’aimeJ’aime
Oui, c’est vrai, vous avez raison pour les fins. D’ailleurs, ces ambiances particulières sont précisément ce que j’aime dans les romans japonais.
J’aimeAimé par 1 personne